
Le prix y afférent a été remis au Ministère des Enseignements secondaires des mains d’émissaires de l’Union africaine reçus ce jour à Yaoundé dans le cadre d’une cérémonie dédiée.
C’est véritablement la saison des récompenses au bénéfice du Ministre des Enseignements secondaires. L’épisode vécu ce jour au Centre d’éducation à distance du MINESEC était la remise solennelle du Prix du lancement de la campagne de l’initiative Africa educates Her , entendez l’Afrique éduque sa fille. L’initiative induit, au plan continental, des actions spécifiques en direction de la jeune fille dans le sens de son éducation et de son épanouissement dans son cursus d’apprentissage. Il s’agit en clair de la mettre dans des conditions idoines d’apprentissage avec des moyens appropriés pour lui permettre de briser les barrières qui empêchent son bien être éducatif.

Au cours de la cérémonie, l’équipe de l’Union africaine, composée de Agwe Success Barbara et de Hachim Boubakari, a inscrit ce prix dans le registre du lancement effectif de la campagne et notamment des importantes actions, des mesures et autres initiatives conduites par le Pr Nalova Lyonga dans le sens de l’implémentation dudit programme.
Gratitude à la Première Dame
En recevant le prix, le Pr Nalova Lyonga a dit son infinie gratitude à la Première Dame du Cameroun, Madame Chantal BIYA pour avoir accepté de porter la condition de la jeune fille et en avoir fait un point d’honneur. À titre illustratif, lors des jeux Fenassco Ligue A ABONG MBANG -DIMAKO 2025, l’épouse du Chef de l’État, Paul BIYA a fait un plaidoyer en sa qualité d’ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO. Tout en condamnant les stéréotypes, les violences et autres injustices à l’encontre de la jeune fille, elle a invité au changement de la donne, non sans tendre la main aux partenaires au développement d’accompagner le Cameroun dans l’atteinte des objectifs de cette campagne.

Rappelons que L’initiative vise à sensibiliser aux problèmes qui empêchent les filles et les femmes d’accéder à l’éducation et de prendre des mesures pour garantir leur retour à l’école. Elle a été lancée en 2020 pendant la Covid-19 où plusieurs filles ont été privées d’options d’apprentissage à distance. L’interruption des cours en présentiel les a exposées à un risque accru de violences, de mariages, de grossesses précoces et d’exploitation.
Henri BOMBA, Communication spéciale de Mme le Ministre des Enseignements secondaires



